Ceylian Soldberg

Nom : Soldberg

Prénom : Ceylian

Age : Dix-neuf ans


Apparence physique : Ceylian est un jeune homme de taille moyenne, un bon mètre soixante-quinze et pèse soixante-quatre kilos. Les cheveux blancs et courts, souvent en bataille, quelques mèches rebelles recouvrent des yeux étrangement rouges. La peau pâle, il aime cultiver ce teint opalin. Il porte un étrange collier en cuir autour du cou, fermé par une boucle en bronze. Il a l’oreille droite percée d’un rubis rond, et le bout de sa langue est orné d’une perle en acier noir. Il s'habille le plus souvent en noir et en gris et il aime décorer le tissu de ces vêtements de boucles argentées et de chaînes brillantes.

Caractère : Ceylian est un jeune homme calme et solitaire, qui aime à se promener seul. Il est souriant malgré tout et gentil avec son prochain, car il ne comprend pas vraiment la cruauté et l'indifférence, le pire des maux. Mais sa générosité et son sourire, cachent surtout un naturel égoïste, dont il a parfaitement conscience, et qu'il essaye de dissimuler, par tous les moyens. Il a de nombreux défauts, il est parfois envieux et calculateur, et il tente d’enterrer toutes ces imperfections sous ses autres qualités, un sens profond de l’amitié, paradoxalement, et une gentillesse exacerbée.


Passé : Ceylian est né dans une grande ville, pleine de pierre, de béton et de modernité. Il ne sut jamais qu’il vint au monde de l’union d’un ange blasphémateur et d’une humaine, qui furent tous deux exécutés après leur péché. L’enfant survécut, sans doute épargné par un bourreau trop complaisant.

Il a grandi dans un orphelinat, où il vécut, malgré sa dure et difficile situation, une enfance agréable. La directrice de l’établissement était douce et s’occupait avec bonté des enfants. Il s’en prit à la considérer comme sa mère, et tous les autres pensionnaires, comme les membres d’une grande famille, à laquelle il appartenait. Il suivit une éducation précise, reposant sur une culture grandissante des langues anciennes, de la littérature et de l’histoire et il acquit, durant ces années, un grand nombre de connaissances. D’un naturel intelligent et vif, il se passionnait pour les légendes et les mystères. Mais l’année de ses dix-sept ans, secoué par les remous de l’adolescence, sa fougue le conduisit à s’enfuir de l’orphelinat, sans un égard pour celle qui l’avait élevé, avec tant d’amour.

Il vivota dans les rues de la cité, baignée dans le crime et le vice et il côtoya pour la première fois de son existence, les vicissitudes de la vie humaine. Il se découvrit des talents de voleur, il apprit à faire abstraction de toute chose, même de la honte, pour gagner sa vie, qui ne tenait plus qu’à un fil. Pendant près de cinq mois, il se vendit pour des sommes dérisoires, mais, après avoir échappé de justesse à la mort, il s’enfuit, sans rien.

Il avait appris que la directrice était morte de vieillesse et que l’orphelinat avait été fermé. Rongé par les regrets, il se faufila dans le cimetière où elle avait été enterrée, et il s’excusa, en oubliant ses pleurs. Une pluie fine se mit à tomber et sa tête lui tourna soudain. Il s’effondra sur la tombe en marbre noire et il ne se réveilla qu’à l’aube. Il se sentait changé et indécis, et il se découvrit quelques heures plus tard, dans un monde inconnu, une forêt sombre.

Dans une source d’eau claire, il aperçut son reflet et poussa un cri craintif. Ses cheveux bruns avaient perdu leur couleur pour un blanc fadasse, et ses grands yeux vert n’étaient plus maintenant que deux billes carmines, brillantes et perçantes.

Effrayé, il erra longtemps, et retrouva un chemin de terre, qu’il emprunta. Il marcha, et au coin d’un carrefour, il se heurta à un groupe de bandits. Ceylian pensa sincèrement sa dernière heure arriver, mais une étrange lueur vint poindre au bout de ses doigts. Quelques secondes plus tard, les brigands, à l’apparence étrange, aux oreilles pointus et aux doigts crochus, gisaient à terre, se tordant dans l’agonie de la mort atroce qu’il leur avait offerte. Il les avait brûlés, par la force de sa pensée, par la frayeur de mourir.

Partagé entre la terreur et le soulagement, Ceylian s’était découvert un esprit pratique et il avait volé deux deux de leurs armes, deux sabres courts, qu’il attacha à sa ceinture. Il les dépouilla aussi de leur argent, sans scrupule et gagna la ville qu’il apercevait au loin.

Il débarqua à Asiya un matin et depuis, il vit sans une des petites chambres de l’auberge. Il devint herboriste, grâce à sa connaissance particulière des poisons.

Aime : Les promenades, les animaux et les livres

Aime pas : Les remords qui l’étouffent parfois, la cruauté envers les enfants.

Pouvoir(s) : L’ange qui fut son père appartenait à la hiérarchie angélique des Trônes, et il reçut en cela le don de guérir poisons physiques, psychiques et spirituels (NdA : normalement, ce ne sont que les poisons psychiques et spirituels^^). Il possède aussi un maigre don de maîtrise du feu, qui ne lui serre qu’à se protéger.

Animal: facultatif : Un vipère nommé Alastor, que des gamins avaient manquée de tué.

Nature : Humain semi démon.

Profession : Herboriste

C'est bon, c'est accepté! ^^

Bon rp!