Parle-moi...

(titre pourri, on repassera)

Ysaak avait hésité, puis n'y tenant plus, il poussa la porte du magasin. La petite cloche sonna doucement, et Uial, qiu lui tournait le dos pour s'occuper de fleurs derrière le comptoir, se retourna brusquement, avec un grand sourire. Pourtant, il le perdit bien vite quand il découvrit Ysaak en face de lui. Le brun déglutit sa salive, et murmura :

"-Bonjour... Tu as surement du oublier pour aujourd'hui, ce n'est pas grave... Tu étais sans doute occupé... Tu vas bien ?"

Il s'approcha encore un peu plus.

Uial avait passé la journée au château, taillant les plantes de la serre, puis il était revenu dans l'après-midi au magasin pour s'occuper des fleurs, tentant de combler ses pensées à l'image des pots qu'il remplissait de terre fraîche. Mais dès qu'il arrêtait ses activités, pour respirer ou boire un peu, l'image d'Ysaak lui revenait en tête.
Lorsque la porte de son magasin retentit, il se leva pour faire bon accueil à son client, mais en reconnaissant celui à qui il s'était forcé de ne pas penser, il se tétanisa, conscient de la raiosn qui avait poussé le professeur à venir.
Il avait raté le rendez-vous, et il l'avait plus ou moins prémédité.
Le blond porta une main à sa bouche pour se mordre les ongles tandis qu'il jetait un regard à la petiite horloge suspendue au-dessus de la porte.
Puis il reporta son attention vers Ysaak qui s'était approché de lui.

- Je... suis désolé..." murmura-t-il. "Je n'ai pas d'excuses...

Il se laissa tomber contre le brun, posant son front sur son épaule.

- Je vais bien... Et toi? Tu veux que je t'ammène quelque chose à boire? Ou bien veux-tu monter, t'assoir un peu?

Ysaak se mordit la lèvre, Uial ne semblait pas ravi plus que cela de le voir. Il reprit un peu contenance, et répondit, d'une voix qui se voulait joyeuse :

"-Ca va bien, aussi... Ce n'est pas grave pour le rendez-vous. Je suis là, maintenant. Tu n'es pas trop fatigué... Tu parais quelque peu mal ?"

Il réfléchit enfin à la question de Uial et répondit avec un sourire :

"-Oui, pourquoi pas... On pourra toujours prendre quelque chose en haut..."

Il serra Uial contre lui, et embrassa son front, puis lui prit la main, pour monter les escaliers. Il faisait presque comme chez lui, et s'assit sur un des fauteuiles, déboutonnant un des boutons du haut de sa chemise, il mourrait de chaud. Uial revint avec deux verre, et alors que le fleuriste les posait sur la table, il attrapa son poignet, et vint l'embrasser, avec passion.

lorsqu'Ysaak lui demanda s'il allait mal, Uial sourit faiblement et secoua la tête, se laissant toucher et entraîner à l'étage.
Il se réfugia dans le petit coin cuisine, versant du thé glacé dans deux grands verres. Il se sentait stupide vis-à-vis d'Ysaak.
Il revint sans bruits dans le salon et tendit la boisson au brun, et, prit par surprise lorsque celui-ci le tira à lui, il tomba contre son torse, assit sur ses genoux.
Il ne fit pas un geste pour empêcher son cadet de l'embrasser, savourant malgré tout la douceur de cette bouche à laquelle il avait tant rêvé, toute la nuit et toute la journée.
Une fois qu'ils se furent séparés, pour reprendre leurs souffles, Uial garda néanmoins son visage tout proche de celui d'Ysaak, les yeux mi-clos et les mains nouées autour de son cou.

- Pardonne-moi, Ysaak..." fit-il à voix basse en baisant doucement les lèvres roses de son amant. "J'ai eu peur... Je ne sais pas comment faire, excuses-moi... je suis effrayé à l'idée que nous puissons faire fausse route...

Il baissa la tête, se sentant coupable d'avoir de telles réactions, et laissa ses doigts jouer tour à tour avec les mèches brunes puis avec le bord de la chemise entrouverte.

- Tu es beau, mon ange..." murmura-t-il ensuite en fermant les yeux, calant sa tête dans le cou parfumé de son amant.

Ysaak continuait d'embrasser Uial, et le repoussa enfin, caressant le bout de son nez de ses lèvres.

"-C'est bizarre, mais j'en ai eu envie toute la journée."

Il attrapa une de ses mains et la baisa tendrement, puis s'exclama :

"-Ce n'est rien... Ne t'excuse pas pour ça, moi aussi j'ai peur. Toi aussi, tu es beau. Tu es superbe, sublime et les mots me manquent... Mais je te comprends, parce que moi aussi je suis effrayé. Nous faisons peut-être fausse route, bien que je ne le pense pas, mais cette route est bien douce, tu ne trouves pas ?"

Il passa ses bras autour de la taille fine de Uial et respira à plein poumons son parfum doux.

"-Nous sommes bien ici, pas vrai."

Avec un petit effort, Ysaak tendit la main et attrapa un des verres, qu'il tendit à Uial, avant de prendre le sien. Il effleura d'un doigt timide les lèvres un peu humides de Uial, et sourit, il était bien, mais viendrait un jour le temps des explications.

Uial sourit en se laissant totalement aller contre le torse d'Ysaak.
Il bu un peu en silence, le regard vague, puis posa son verre afin de reprendre ses caresses sur la joue et les cheveux du brun.
Il sentait qu'il ne pourrait plus jamais se passer de ces simples gestes.

- Cette route est même douloureusement douce..." murmura-t-il.

Puis il serra très fort Ysaak contre lui, manquant de lui faire renverser son verre.

- Ysaak, tu me manques, tu me manques terriblement, j'aimerais que nous restions ainsi à jamais...! Je ne sais pas quoi faire pour me sevrer de toi, mon amour... Je voudrais que jamais ne cesse tes baisers...

(et l'auteur s'arrête là parce qu'elle a honte d'écrire un truc aussi gnian-gnian au lever du lit)

(mééé nan, lol, c'est de ma faute cette effet gnian gnian lol -_-")

Ysaak sourit, Uial avait raison, cette route était d'une douceur coupable, mais il avait envie d'aller jusqu'au bout. Ysaak eut juste le temps de posé son verre sur la table que Uial se serra contre lui.

"-Moi aussi je voudrais rester comme ça... Ne plus me passer de toi... Mais je crois aussi qu'il nous faut autre chose à côté, toi, tes amis et moi... de ce que j'avais avant. Pas grand chose, mais quand même... Tu comprends."

Il glissa sa main sur la joue de Uial et joua un moment avec ses cheveux puis l'embrassa tendrement. Il voulait dire au fleuriste ce qui lui pesait sur le coeur, pour ne plus avoir de secrets et être tout à fait honnête, et il prit sa respiration, lentement, avant de murmurer :

"-Uial je crois qu'il faudrait que je te dise quelque chose..."

(attention lol, je crains le pire ^^)

Des amis...
Uial n'en avait pas. Il connaissait tout Asiya, Asiya le connaissait, il se savais apprécié et appréçait les autres, mais ça s'arrêtait là.
Cependant il comprenanit ce que voulait dire Ysaak.
Il leur fallait une autre réalité, un fil qui les rattacherait au monde, pour ne pas qu'ils se perdent dans leur désir et sombrent dans la folie...
Le blond soupira de contentement sous les baisers de son amant.
Il voulait lui dire encore et encore ombien il était bien dans ses bras, mais son cadet parla avant lui.
L'expression d'Ysaak était grave, son regard était devenu plus sombre tout d'un coup.
Uial frissonna et caressa la joue du Démon pour lui faire relever la tête.

- Que se passe-t-il, Ysaak...?" demanda-t-il doucement, les sourcils froncés. "Tu... est-ce que c'est important?

(lol ça part vraiment dans tout les sens :p)

Ysaak continuait à balayer la nuque de Uial de sa main, et l'embrassant doucement, il reprit :

"-Je dois être honnête avec toi, Uial. Tu m'as ouvert ton coeur, sans retenu, et moi je n'ai pas été clair. C'est le moins que l'on puisse dire. Je t'ai dit que j'étais un enfant adopté, et c'est vrai mais je ne pouvais être que ça..."

Face au regard un peu étonné de Uial, il soupira, et reprit :

"-Je suis un démon... Mais je suis étrange... Mon père et ma mère ne sont qu'une même entité, je suis le fils de Néant... C'est... difficile à croire, n'est-ce pas ? Mais c'est la stricte vérité... Et mon père adoptif ne m'a pas aimé, il a juste fait son devoir. Les démons ne sont pas des êtres ajbectes, ils sout honnêtes et bons, à leur manière... Moi, j'ai failli à ça... Nergal, mon père de substitution, avait une fille, qu'il chérissait plus que tout... et moi, moi j'étais jaloux, parce que je n'avais rien. Je suis dangeureux, parfois, Uial. Et mes crises de colères sont atroces et meurtrières... C'est à cause de l'une d'elle... que... que... j'ai... tué ma demie soeur... Je ne voulais pas le faire mais... quand je suis sorti de ma folie, je l'ai vu, c'était atroce... Et mon père... Je suis un monstre cruel, Uial, je n'ai eu aucune pitié pour cet homme qui m'a élevé..."

Il se tut enfin, il n'avait pas lâché le fleuriste, et il espérait encore que celui ci réagisse de la meilleur des façons...

Uial avait plissé les yeux, mordillant sa lèvre inférieure tandis qu'Ysaak parlait.
Au fur et à mesure de son récit saccadé, le blond s'était raidi, comprenant sans comprendre la terrible vérité que lui exposait son amant.
Un silence pesant s'insinua entre eux lorsque le brun se tut.
Uial soupira et caressa du bout de l'ongle la gorge d'Ysaak. Ce dernier était tendu et sa mâchoire se serrait et se desserrait tour à tour.

- Ysaak..." appella doucement l'Elfe. "Mais c'est toi que j'aime n'est-ce pas? C'est ton regard, c'est ta façon de parler, ta maladresse, ton innocence face aux choses simples de la vie... Bien sûr, ce que tu me dis là... c'est un choc pour moi, c'est normal, on... on imagine pas ce genre de choses... Mais je ne peux pas te dire que je te hais, c'est faux, c'est complètement faux. Je t'aime comme tu es, avec ta part de ténèbres, comme toi tu m'as accepté avec mes fantômes...

Le blond se redressa et chercha à interceper le regard de son cadet.

- Est-ce que j'ai tord, Ysaak? Est-ce mal de t'aimer à présent? Ce que je veux c'est t'aider à naître dans ce monde. A accepter ton passer... Je veux soigner du mieux que je peux les plaies de ton coeur.

Il caressa longuement le visage du brun puis reposa sa tête sur son épaule, embrassant délicatement son cou.

Ysaak attrapa la main de Uial et l'embrassa doucement, avant de chuchoter :

"-Peut-être que c'est mal de m'aimer, mais si tu ne le faisais pas, je t'y aurais forcé quoi qu'il arrive. Je te dis juste ça, pour que tu restes malgré tout prudent avec moi... Je ne veux pas te faire du mal, mais ma raison est aprfois si étrange."

Il se tut enfin, et écouta avec attention la respiration calme du blond, et lentement, il l'obligea à redresser la tête, pressant son index sous son menton. Il saisit avec une lenteur calculée ses lèvres - il apprenait vite - et tira sur le lasset qui retenait le haut de la chemise de Uial. Il avait l'impression peut-être erronée que maintenant qu'ils s'étaient tous dit, il n'y avait plus de barrière entre eux. Il glissa ses mains froides sous le ve^tement, et rapprocha Uial encore un peu plus de lui, le plaquant contre sa poitrine, avide de ses baisers.

Uial se laissa faire en tremblant - non pas de peur mais de désir - plongeant son regard dans celui si envoûtant du brun.
Ses baisers n'en étaient que plus excitants. Il se redressa, mordillant le menton ou les lèvres d'Ysaak, jouant avec sa langue, laissant la chaleur de son corps monter progressivement.
Le corps de l'Elfe se couvrit de frissons au contact des mains froides de son amant, et il gémit doucement, défaisant lui aussi la chemise d'Ysaak.
Il quitta sa bouche pour laisser de petites marques rouges dans son cou, sur ses épaules puis son torse, avant de revenir à ses lèvres, massant délicatement un des mamelons roses qui décorait la poitrine musclée du brun.
Uial tourna un peu la tête de son cadet sur le côté, et glissa sa langue dans son oreille, tandis que son corps sensible se frottait à celui du professeur, puis il murmura:

- Ysaak... je t'aime. J'ai envie de toi...

Ysaak començait à en vouloir plus, toujours plus que ces simples baisers, qui, même s'ils attisaient son être n'étaient pas suffisants désormais. Il s'escrima à débarrasser Uial de son vêtement devenu encombrant, et le jeta à terre, avant de se lever soudain, passant ses mains sous les genoux de Uial pour le soulever du sol. Portant ainsi le fleuriste dans ses bras, il entreprit de rejoindre la chambre, sans quitter sa bouche, qui l'appelait à elle, irrémédiablement. Manquant parfois de se cogner au meuble, il trouva enfin le chemin du lit, et laissa tomber Uial sur le matelas doux de plumes, avant de s'allonger à moitié sur lui, prenant avec témérité place entre les cuisses du blond. Il l'avait déjà vu ainsi, abandonné et désirable, mais l'apparance de Uial dans le plaisir ne le lasserait jamais et il se pencha doucement, menant planter ses petites canines assérées dans la gorge pale du jeune homme, la mordillant sans méchanceté. Il descendit plus bas, happant l'un des boutons de chair rosée sur la poitrine de Uial, joua avec et continua son chemin, s'amusant du nombril, dont il fit le tour, avant de plonnger sa langue à l'intérieur. Il en profitait pour défaire lentement la boucle de ceinture du pantalon de Uial, qu'il fit descendre le long de ses jambes fines. Il caressa sa peau, le faisant frissonner, et découvrit enfin l'objet de ses recherchers, qu'il effleura de la main, souriant en sentant Uial se cambrer. Il osa aller plus loin, et titilla d'abord du bout de la langue le sexe du fleuriste, puis prenant de l'assurance, il l'engloutit avec patience, fermant les yeux, pour imaginer à son tour les sensations que Uial pouvait ressentir. Il déboutonna lui même son propre pantalon, il arrivait au bout de ses limites, il se sentait à l'étroit, suffoquant, et il fut bientôt nu à son tour, se redressant enfin. Il chercha la jolie bouche de Uial, gonflée par le plaisir, et par un instinct soudain, une évidence, il releva les jambes de Uial, les plaçant sur le haut de ses bras, l'interrogeant d'un regard suppliant, et débordant d'envie.

La témérité d'Ysaak ravit Uial. Il se laissa faire, l'aidant même à se délester de ses vêtements, et lâcha un petit cri surpris lorsque le brun le porta dans la chambre.
Une fois sur le lit, l'Elfe sentait ses joues le brûler et son coeur battre à une vitesse incontrôlée. Il caressa du regard le corps dévoilé d'Ysaak, qu'il trouvait si parfait, et rit légèrement lorsque son amant se jeta sur lui pour reprendre leurs baisers.
La chaleur autour d'eux, celle de leur corps aussi, devenait étouffante, et Uial se sentait passer dans un autre monde, plus flou, plus sensible, où la raison n'avait plus sa place et où seul l'amour était roi.
Son esprit n'était plus qu'un grand vide blanc et tourbillonnant dans lequel il voyait se tracer en rouge les arabesques de salive qu'Ysaak dessinait sur sa peau.
Il haletait, attendait en frissonnant des gestes qu'il n'imaginait pourtant pas, sauf au creux de ses rêves intimes et secrets, et sursautait un peu dès que son amant lui prodiguait de nouveaux attouchements. Il se sentait totalement offert, sans force, abandonné au bon plaisir d'Ysaak, les nerfs à fleur de peau et le désir consummant ses membres.
L'Elfe se mit à crier et gémir quand la bouche chaude du Démon se posa sur son ventre puis sur son sexe; il planta ses ongles dans les cheveux bruns, tirant dessus sans pour autant vouloir lui faire mal - mais il brûlait, et il en voulait plus, tandis que le plaisir se mêlait à une étrange douleur dans ses veines, il sentait comme des aiguilles lui parcourir la peau, et c'était bon...
Il ne cessait de répéter le nom de son amant, se cambrant convulsivement, et grogna, au bord des larmes, lorsque ce dernier retira sa bouche et embrassa son visage.

- Ysaak, mon amour, je t'en prie ne t'arrête pas..." sanglota-t-il dans le cou du professeur.

Puis Ysaak lui prit les jambes et l'évidence de ce qui allait suivre s'afficha si clairement dans l'esprit d'Uial qu'il ne savait plus si c'était un délire de son imagination ou bien la réalité.
Il ouvrit les yeux et se redressa, s'accrochant aux épaules du brun et s'asseyant sur ses genoux, une jambe de chaque côté du bassin du Démon.
Son intimité frottait machinalement celle d'Ysaak, et Uial gémissait doucement au creux de l'oreille de son cadet.

- Je t'aime Ysaak... Fais-moi tout ce que tu désire..." murmura-t-il entre ses soupires excitants, léchant le cou et le visage d'Ysaak, caressant sa poitrine et son dos.

Ysaak fut surpris des gestes du blond, mais en fut plutôt ravi, il pouvait le serrer contre lui. Désormais, il ne pouvait plus faire marche arrière, il en avait trop envie de toute façon. Il serra un peu plus Uial contre lui, et se doutant assurément que Uial allait souffrir, il l'embrassa à pleine bouche, et il le pénétra avec précaution, s'en voulant en voyant le joli visage de Uial se crisper dans la souffrance. Il embrassa gentiment la clavicule du jeune homme et le couvrit de baisers, cueillant ses lèvres, lui chuchotant qu'il était désolé, essuyant les petites larmes qui perlaient au coin de ses beaux yeux.
Il commença à bouger, craignant encore de le blesser, et les quelques geignements de Uial l'inquiétèrent un peu, mais bientôt, la douleur s'évanouit, pour offrir sa place à un déferlement de plaisir. Les gémissement de Uial le transportaient ailleurs, il aimait ces sons tendres, enivrants, entêtants, excitants. Les mains posées sur les fesses de Uial, il le soulevait avec précaution, mais biêntôt, ses doigts glissèrent sur le ventre crispé, tendu, et ils se serrèrent autour de l'organe tendu, pressé contre lui. Il ne pouvait plus se contentir, les sensations étaient trop fortes pour lui, et ses mouvements se firent plus amples, plus profonds, à son tour, le plaisir s'enroulait autour de chacun de ses fibres. Il voulait qu'ils atteignent l'orgasme tous les deux, en même temps, pour plonger ensemble dans la lueur de la petite mort. Ses ongles s'enfoncèrent soudain dans le dos de Uial, tout brûlait en lui, il était devenu incandescent.

Uial se raidit lorsqu'il sentit le membre dur de son amant se presser contre son intimité, mais il fit un effort pour ne pas y penser et se détendre, essayant de faciliter la pénétration.
Il s'accorchait avec ses ongles aux épaules du brun, sans chercher à retenir ses cris ou ses soupirs, puis resta un instant san bouger pour s'habituer à la grosseur incongrue qui avait pris possession de lui.
Il accepta avec plaisir les baisers de son amant, oubliant peu à peu la douleur, puis sans qu'il réfléchisse à son geste, il prit appui sur ses genoux pour débuter un petit mouvement de va-et-vient dans le sens contraire que celui qu'Ysaak lui appliquait.
Il ne pouvait murmurer autre chose que le prénom de son compagnon, qui sonnait si tendrement à son oreille, et il lui répétait qu'il l'aimait, sans cesse, emporté par un déferlement de sensations brutes et délicieuses.
La main d'Ysaak sur son sexe tendu lui fit oublier les dernières bribes de douleur qui émanait de son bassin, et il se laissa totalement aller, épousant les gestes langoureux du Démon, leur parade amoureuse se faisant de moins en moins maladroite, chacun découvrant petit à petit les mouvements à faire pour prendre un maximum de plaisir.
Il poussa doucement Ysaak en arrière, le faisant s'allonger sur le matelas, et goûta longuement sa bouche avant de se redresser. Il diminua le mouvement, détaillant le corps échauffé et brillant de sueur de son amant, son expression douce et surprise; puis il déposa quelques coups de dents ici et là sur sa poitrine, avant d'y appuyer ses mains et de se remettre à bouger, dominant cette fois la situation et maîtisant la danse, découvrant sous un autre angle l'acte d'amour.
Il se sentait fievreux et perdu de plus en plus profondément dans un brouillard coloré qui happait sa raison à chaque puissants coups de boutoir.

Le souffle d'Ysaak, précipité, s'échappaient de ses lèvres entrouvertes. Uial le dominait de sa hauteur, le bout de ses cheveux caressaient ses cuisses mouillées de sueur, l'excitant encore plus par ce contact. Il rejeta la tête en arrière, les sensations étaient de plus en plus violentes, il savait qu'il n'allait plus pouvoir résister encore longtemps. Ses mains se posèrent sur les hanches du blond l'accompagnant, et les gémissements de Uial le grisaient encore plus, il était sublimé, tiraillé dans le plaisir, la jouissance qui n'allait plus tarder à poindre. Les mouvements se firent plus violents, plus intenses, et une boule de feu explosa dans son corps, envoyant ses cendres dans chaque veine, y remplaçant le sang par une lave brûlante.
Il retomba comme mort sur le lit, et Uial vint quelques instants plus tard, son sperme se répandit sur le ventre contracté de Ysaak, qui gémit une nouvelle fois. Pour la première fois de sa vie, il avait fait l'amour avec une personne qu'il aimait, bien qu'il n'osait le dire. Il entoura les épaules de Uial, qui était retombé sur son torse, haletant. Il se retira avec précaution de Uial, et ils restèrent tous deux, nus, enlacés, et muet.

C'en était trop.
Beaucoup trop.
Le corps d'Uial se déchira sur toute sa longueur, ses entrailles jaillissant de son ventre et de sa poitrine en un flot brûlant, tandis que son crâne explosait.
Ou c'était du moins l'impression qu'il avait eu, violente et délicieuse, alors qu'il se contractait une dernière fois autour du membre contenté d'Ysaak.
Il s'écroula sans douceur, à bout de force et de souffle, sur son amant alangui, et garda les yeux fermés un moment pour tenter de reprendre pieds dans la réalité.
Quand Ysaak se retira et le coucha sur le côté dans ses bras, le blond l'embrassa doucement, prolongeant cet instant d'intimité par des caresses et des attouchements plus calmes.

- J'ai cru mourir de plaisir..." murmura-t-il contre l'épaule du Démon. "Je t'aime, Ysaak, je t'aime, je t'aime, je t'aime... J'en suis sûr...

L'Elfe serra ses bras autour de la taille de son cadet, se mordant la lèvre pour ne pas pleurer de bonheur.
Il oubliait son passé dans ce cocon de velours.

Ysaak gémit un peu en sentant Uial s'effondrer contre lui, et prolongeant un contact qui s'était voulu intime, il y a quelques secondes encore. Il sourit en entendant ces mots soufflés à son oreille, et relevant un peu la tête, il embrassa le frond humide de Uial. Il attrapa un mèche de cheveux, l'enroulant autour de son poignet, et continua à le couvrir de baisers, s'amusant de voir Uial se tortiller sur lui, pour en avoir plus.
Il était bien, il était apaisé, et Uial contre lui le menait dans un autre monde, qu'il découvrait peu à peu. Il en avait eu une esquisse, et il voulait le dessin complet, tout voir, tout apprendre, tout comprendre. Uial était parfait, trop parfait pour lui, si fade, si... terne. Il hésitait encore malgré tout à répondre aux sentiments du fleuriste, il l'aimait, il en était certain, mais encore fallait-il qu'il sache comment.

"-Uial,merci, se contenta t-il de murmurer, avec un sourire ému."

Uial eut un sourire fatigué et caressa encore un long moment les lèvres et le nez de son amant.

- Pourquoi me remercies-tu?" demanda-t-il. "Je n'ai rien fait. C'est plutôt moi qui devrait te dire merci, parce que... grâce à toi, aujourd'hui, je suis enfin le vrai uial, tu comprends? avant je me cachais, j'essayais de faire bonne figure... ce n'était qu'une image, une vile et méprisable image. J'ai fait du mal aux gens que j'aimais à cause de cela, et toi à présent tu m'aides à réparer mes erreurs. Aies plus confiance en toi, mon amour, tu es un être merveilleux.

Il déposa un petit baiser claquant sur la bouche d'Ysaak puis, se sentant frissonner, remonta le draps sur eux.

"-Je te remercie pour ce que tu as fait de moi, Uial. Pour le bonheur et le plaisir que tu m'as apporté, ton coeur que tu m'as offert, ton corps aussi... Et si je peux t'aider à te dévoiler, j'en suis si heureux."

Il serra Uial contre lui, s'allongeant sur le dos, le laissant échouer contre sa poitrine, mordillant la peau de son cou, plantant ses dents blanches dans le menton du fleuriste, ava,t de piquer ses lèvres d'un baiser.

"-Je voudrais te croire, uial, quand tu dis que je suis merveilleux, mais tu as déjà aperçu mes défauts. Je suis parfait si extrémiste dans mes décisions, que je pourrais te faire du mal... Puis, tu sais, les démons comme moi, sont parfois imprévisibles. Si jamais un jour je te fais peur, dis-le moi,n dis-le moi et je m'en irai. partir plutôt que te tuer"

Il répéta cette phrase, et l'embrassa encore et encore.

(c'est trop nul *va se cacher*)

(mdr mais non rohh.. on fait ce qu'on peut :p )

Uial ferma les yeux et soupira, réellement serein et heureux malgré les paroles sombres de son amant.

- Tais-toi, mon amour..." ordonna-t-il doucement. "T'ais-toi et occupes-toi de moi... je suis si bien ici... Tu dis que tu es dangereux mais lorsque je suis dans tes bras je ne ressent aucun mal... Je t'aime et cet amour me protégera. Du moins c'est ce que je pense, même si au yeux de certains cela peut-paraître utopique, et même si mon passé m'a démontré la véracité de cette croyance... Je veux y croire encore, peu importe si je me perds, si je deviens fou... Je veux juste être près de toi.

Uial se tut et reprit ses caresses lentes sur le corps du brun.

- Penses-tu réellement que... Si les Démons revenaient s'attaquer à Asiya, comme ils l'ont fait il y a quelques années de cela, tu pourrai te rallier à eux?

Ysaak tressaillit sous les mains voluptueuses de Uial, et picora l'épaule blanche et dénudée de baisers soigneux, avant de répondre, d'une voix un peu triste :

"-Oh, tu sais... Même si je me ralliais à eux, je crois que je ne leur serais pas d'une grande utilité. Je suis faible, comme démon. Sans pouvoir, et pas franchement impressionnant. Puis, je n'aurais aucune raison de m'allier à eux, au contraire. Je pense que certains n'ont pas oublié l'homme que j'ai tué. Il était le chef de la police secrète infernale... Je peux te dire qu'ils n'ont pas du apprécier. Ils préférerait sans doute me voir croupir dans les prisons de Pandora, que de me compter parmi leurs trompes. Mais en tout cas, si ce jour arrivait, je te protègerai, promis."

Il emprisonna Uial entre ses bras, et le ramena sur son propre corps, embrassant sa gorge, jouant avec ses cheveux, respirant son parfum. Il était si bien ainsi, il voulait que cette journée n'atteigne jamais son point de chute.

Uial ferma (fermit??) les yeux et se laissa aller contre Ysaak en soupirant doucement.
Il voulait être près de lui, encore plus près, se cacher dans son corps pour ne faire qu'un avec lui.
Il voulait connaître cette sensation de complémentarité. Mais cela devait être encore trop tôt pour eux deux.

- Je ne veux plus que tu sois triste mon amour..." souffla-t-il contre la peau chaude de son amant.

Le désir revenait en lui peu à peu, envahissant tout son être des pieds à la tête, et le parfum et la douceur du corps du brun ne l'aidaient pas à se défaire de cette envie.
Pourtant la fatigue aussi affluait doucement. Il était très tard et chacun avait un travail à faire le lendemain. Lutter contre le sommeil serait une idée complètement absurde.
Mais Uial avait peur. Peur de ne pas pouvoir dormir tant l'amour qu'il avait pour Ysaak, fraîchement dévoilé à ses yeux, le taraudait; et peur qu'au réveil tout ne soit plus qu'un rêve lointain et déjà effacé.
L'Elfe ne pu s'empêcher de répeter cette courte phrase, qui n'avait au fond pas vraiment de sens puisque rien n'était sûr pour Ysaak, dans le cou de son cadet.

- Je t'aime, Ysaak.

(amouuuuuuuuur gloireeeeeeeeeet beautéééééééé)

(des mots qui font révêrrrr... j'ai pas pu m'en empêcher -_-")

Ysaak laissa Uial se reposer près de lui, et souffla la bougie qui brillait encore, faible, sur la table de chevet. La cire avait fondu et ne laissa place qu'à un tas gélatineux, au parfum de vanille.

"-Je peux dormir là ? demanda Ysaak, avec un petit sourire."

Avait-il réellement besoin de demander, les bras de Uial autour de sa taille n'étaient-ils pas une preuve suffisante... Le petit hochement de tête de l'efle le conforta dans son opinion, et il remonta le drap lentement sur leurs deux corps endoloris par le sommeil et le plaisir qui déferlaient en vagues violentes, sur eux, il y a quelques minutes encore. Plongé dans l'obscurité, Ysaak jouait encore avec les longues mèches blondes de Uial, et se calmant après un lourd effort, il se tourna sur le côté pour lui faire face, et ferma les yeux, en souhaiant cette nuit plus longue que ce jour, pour que même endormi, il profite de lui.

(*ouvre la fenêtre - se jette* c'est tellement nul)